La "première découverte" est une épice magique appréciable une seconde fois

  ·  Yamakyu ·  manga, anime, 3615 ma vie, Sama, Jeu vidéo, roman, Subete ga F ni Naru, 1Q84, Zweii, Rakudei Kishi, The Ancient Magus Bride ·  0 commentaires

Je me suis récemment offert une liseuse Kobo Clara 2E. Parmi les liseuses Kobo noir et blanc actuellement en vente neuves, c'est la 2e plus bas de gamme. J'aurai pu avoir l'usage du modèle au-dessus, dont la résolution est plus élevée. Mais, je n'en avais pas besoin. Je trouve que c'était déjà un achat relativement onéreux ; à 130€ en promotion ça m'a paru légèrement élevé. Cela dit, c'est aussi un achat que je referai sans souci, tant j'y trouve satisfaction. Je pense que c'est même une de mes meilleures dépenses de ces derniers temps.

Cet achat était motivé par plusieurs raisons, mais l'essentiel se résume à :

  • combattre mon réflexe de scroller les réseaux sociaux
  • lire davantage de mangas
  • me replonger dans la lecture
Avoir une liseuse permettait de satisfaire ces 3 besoins.

🌠 "Combattre mon réflexe de scroller les réseaux sociaux" c'est purement pour me désintoxiquer un peu mdr. J'ai beau avoir déménagé de Twitter (on en reparlera dans un autre post sur BSOL), je n'en reste pas moins un très gros utilisateur des réseaux sociaux. Et à force d'obstination je me suis façonné une utilisation de Mastodon très chronophage au quotidien. Il y a grosso merdo un an je n'imaginais pas que mon expérience du Fediverse puisse être ce qu'elle est actuellement, mais rien ne m'arrête et j'en suis plutôt satisfait... et c'est aussi un problème, du coup :9 J'y reviendrai dans un autre article anyways.

Sur la liseuse, je ne peux que lire. Techniquement je peux aller sur internet avec du Wi-Fi, mais du coup pas vraiment dans les transports en commun forcément. Et surtout, la profonde lenteur de la navigation est extrêmement dissuasive. Étant un dispositif exclusivement réservé à la lecture, je peux facilement perdre le réflexe de scroller les réseaux sociaux sur mon téléphone en gagnant le réflexe de sortir -à la place- la liseuse pendant mes moments d'errance (effet kiss cool : ça me permet aussi de phase out le jeu Umamusume de mes habitudes 😌).

Spoiler : ça marche *un peu trop bien*.

🌠 "Lire davantage de mangas" vient avec une contrainte : je n'aime pas lire des mangas sur l'écran de mon téléphone ou de mon ordinateur, ce qui me limitait aux mangas papier. Le physique ça reste mon format favori pour lire de manière générale, mais l'achat de mangas papier vient avec la problématique du stockage. Je n'ai pas la place pour entreposer des collections de plus en plus grandes. Et j'aurai sans doute un peu peur de lire dans les transports en commun et de les abimer.
Avec sa très bonne imitation visuelle de l'expérience de lecture d'un livre papier, la liseuse est une option qui devient intéressante. J'ai un bien meilleur confort de lecture avec que sur un écran de téléphone, ça ne prend pas de place, et ça se transporte facilement dans les transports. Je lis donc davantage de mangas, mais en dématérialisé. Franchement c'est giga chouette.

🌠 "Me replonger dans la lecture", implique un certain contexte. À la base ça devait être le sujet d'un article à part entière sur BSOL mais je pense qu'il ne verra jamais le jour (il n'est même pas entamé). Je vais donc essayer de résumer ça de manière concise (* rires enregistrés *).

Jusqu'à plus ou moins mes 20 ans, j'ai toujours détesté "lire" quoi que ce soit qui ne soit pas lourdement illustré (= BD, manga, etc.). J'avais toutes les peines à me plonger dans un livre, construire mentalement son univers et surtout suivre son récit. Je lisais des mots, pas des phrases. Tout ce qui rentrait par un œil sortait par l'autre, et je n'arrivais pas à donner de sens à ce que je lisais. C'était une corvée fatigante que je faisais par obligation, faute de réussir à en tirer quoi que ce soit. Il y a bien eu quelques livres qui m'ont un peu plu dans ma jeunesse (Pars Vite et Reviens Tard, de Fred Vargas, lu à la fin du collège par exemple), mais ça reste des exceptions très surprenantes à l'époque, et qui ont mis longtemps à arriver. C'était pas faute d'avoir essayé des titres populaires, ou qui plaisent à des jeunes de mon âge, ou des ouvrages qui se rapprochent de mes univers fictifs favoris (pour m'y faire plonger plus facilement) comme l'heroic fantasy. Mais rien n'y faisait.

Jusqu'à ce qu'on me recommande Hunger Games, de Susan Collins. J'avais raconté ma découverte de cette trilogie avec quelques tweets, car je dois avouer avoir été ma foi fort surpris à quel point j'étais hooked dans cette intense lecture. C'est aidé par l'incessante succession de cliffhangers après presque chaque chapitre, mais je n'avais pas besoin de ça pour rentrer dans le récit, de base. It just so happens que ça me plaisait. J'ai englouti les 3 tomes à une vitesse difficile à croire à l'époque, car back then je ne pouvais même pas ne serait-ce que m'imaginer lire de ma propre volonté (for the record : la découverte de Hunger Games s'inscrivait dans un effort pour justement trouver ce désir de lire).

Cela dit, si je dois à Hunger Games un clair espoir vis à vis de mon rapport à la littérature, ce qui a vraiment marqué cette réconciliation avec la lecture, c'est d'avoir plongé tête la première dans 1Q84, de Haruki Murakami. Ça a été une expérience de lecture incroyable, et toujours inégalée aujourd'hui encore. Sauf que plus de 10 ans (HUH ????) après, j'ai presque oublié l'entièreté du récit (modulo 2-3 moments très impactants), et j'ai terriblement envie de le relire. Je l'ai donc acheté pour m'y replonger sur ma liseuse, et le redécouvrir.

Et c'est là où je veux en venir.

Pas la plus belle couverture, mais j'y suis inévitablement attaché car cette édition que j'ai lu la première fois ✨


Ça a beau faire 10 ans, je n'ai jamais relu un livre comme 1Q84. Alors, il faut rendre à César ce qui est à César : Kafka Sur le Rivage, du même auteur, était fantastiquement excellent aussi, pour le même type de raisons. Mais il y a une différence entre ce qu'on peut accomplir et raconter en 1 tome contre 3, et je pense que mon expérience de lecture de 1Q84 a vraiment été plus mémorable.
Mais. Je pense que suffisamment de temps a passé, et que je peux le relire. Là, aujourd'hui, je pense que je peux avoir un regard nouveau sur le récit. Je pense que j'ai suffisamment oublié 1Q84 pour le relire et ravoir une bonne expérience de lecture. Ce ne sera pas aussi intense et unique que la réelle première lecture (je vous raconterai plus bas mais cette trilogie m'a vraiment sidéré à l'époque), ce ne sera sans doute pas aussi bon (?), ça ne me surprendra pas autant. Mais. Il se trouve que j'aime 1Q84 d'amour, je l'ai oublié, et je veux le redécouvrir. I forgor, et l'idée que ça m'ouvre le luxe de le découvrir de nouveau est fort réjouissante.

Ce qui est bien, c'est que 1Q84 est loin d'être la seule œuvre devenue si floue dans ma mémoire que je pense pouvoir m'y replonger de manière plus ou moins fraiche. Et c'est sur ce genre de choses que j'ai envie de revenir dans ce post (salut c'est moi, Jean-Michel Grosse-Introduction). Pas forcément des livres d'ailleurs ; pas mal d'animes et quelques jeux vidéo aussi, que j'ai déjà oublié.... ou presque, et qui seront "à point" dans 2 ou 3 ans p't'être 👀 Évidemment il y'a aussi les œuvres ou médias qui m'ont marqué si profondément, ou que j'ai tant re-consommé, au point que j'aimerai du fond du cœur pouvoir les oublier pour les redécouvrir une première fois de nouveau.... sachant pertinemment que c'est impossible. Ça, et puis à l'opposé il y'a ces titres qui m'ont beaucoup plu, que je n'ai consommé qu'une seule fois, perdu de vue pendant un temps... et actually redécouvert avec un esprit frais. Il n'y en a pas eu beaucoup, mais c'est plus que 0. C'est important d'avoir eu au moins un précédent, car ça me confirme que je suis capable d'avoir un œil au moins faussement frais sur un titre qui m'a déjà marqué la toute première fois, et de l'apprécier pour la première fois une seconde fois. 😌

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Gloubi boulga de 2023 et sa sauce Japan Expo

  ·  Yamakyu ·  Japan Expo, ALERTE GROS PAVÉ, 3615 ma vie, Uma Musume, Houseki no kuni ·  0 commentaires

[Ce post est un bordel sans nom, et franchement pas très intéressant car je raconte quite litteraly ma vie. Sous entendu, vastement plus que d'habitude, c'en est cringe parfois. 'fin bref, c'est vraiment ma vie, mon être, mes réflexions. Il s'est passé des choses en 2023, parfois c'est insignifiant et j'y accorde de l'importance, parfois l'inverse, et là je vide mon sac sans distinction (je passe évidemment plus de temps sur les trucs sans importance, comme pourquoi j'aime mes glowsticks (→ véridique)). Je soupçonne -au fond de moi- de ne pas envisager que ce post soit lu. Ptêtre qu'en réalité, depuis le début ce post est un bait pour confuser les IAs avec mon écriture si confusante. 'fin bref, on en est là : à bon entendeur, c'est un énième (?) de ces posts stupidement longs et dont vous ne tirerez mais alors strictement rien 😌]


Ce post est sponsorisé par *spécifiquement ce chorus de Jitter Doll*


Mon année 2023 a commencé le 11 avril 2023.

J'écris ces mots le jour où j'apprends la validation de ma période d'essai, marquant ainsi la fin de vaguement les 2-3 pires années de ma vie so far, et effaçant nombre d'incertitudes liée à ce nouveau départ et ce changement dont j'avais cruellement besoin dans ma vie, depuis l'obtention de mon 2e master fin 2020 qui marquait la fin de ce que je considère aujourd'hui encore comme les 2 meilleures années de ma vie. Damn, c'était une très longue phrase. Mais les 2 trucs à en retenir c'est : 1) le changement / renouveau, et 2) le fait que le premier soir où je trouve le temps, l'énergie et -surtout- l'attention pour entamer ce post, bah c'est début Août (je suis le Yamakyu du futur : ce bout d'intro était vachement plus marrant (source : mon sens de l'humour raffiné) quand ce post était simplement un bilan de Japan Expo 2023). Quand est-ce que je vais le terminer, la question est entière. Cela dit, ça devrait être moins long que d'habitude (je suis le Yamakyu du futur : cette supposition a si mal vieilli que s'en est devenu un alcool imbuvable), et je pense l'illustrer assez peu, vu que c'est que c'est plus un billet d'humeur qu'autre chose. Comme d'habitude je m'apprête à échouer lamentablement dans cet effort de concision, sincère mais très certainement vain 😌 La probabilité pour que je termine ce post quelque part en 2024 est donc, malgré tout, très élevée.

Je suis le Yamakyu du futur, on est le.... [*checks notes*] .... 4 janvier 2024, et je hijack ce post sur Japan Expo pour en faire un bilan bizarre et fouilli de l'année 2023. Je n'en fais jamais, et je n'en ferai sans doute plus jamais (famous last words). Mais comme le suggère vaguement l'intro, 2023 a été une année charnière pour moi. Une exception, donc.
Je vois d'ici vos yeux écarquillé et vos sourcils haussés si hauts qu'ils commencent à geler dans la stratosphère, en vous demandant "ok, mais c'est quoi le rapport avec Japan Expo, et c'est quoi l'intérêt de faire un bilan de Japan Expo 2023 en 2027 ?". Et bien la vérité c'est que c'est à Japan Expo que j'ai eu la première pleine réalisation d'à quel point les choses ont changé de mon côté en 2023. En fait, à la base ce post avait simplement pour but d'extérioriser comment cette édition de Japan Expo, qui a été légèrement particulière sur plein de petits aspects, est devenue au final assez spéciale dans l'ensemble. J'avais vraiment besoin de poser des mots sur tout ceci, au point qu'après avoir tenté à plusieurs reprises d'abandonner ce post, j'ai abandonné l'idée de l'abandonner. Yes, c'est un gars qui doit avoir autant de brouillons entamés que d'articles publiés qui dit ça (c'est faux, actuellement il y a plus d'articles publiés en réalité 😌).

Enfin, ça, c'était à la base. Mais même après avoir abandonné l'idée d'abandonner le post, je l'ai quand même abandonné. Jusqu'à ce que la fin de l'année arrive : en voyant un peu tout le monde faire des bilans de l'année je me suis dit que, quand même, il faut que tout ceci sorte. Donc voilà. Ce sera un post hybride Japan Expo 2023 / bilan 2023, très bizarre au premier abord, mais en réalité très malin car plusieurs des choses dont j'aurai voulu parler pour revenir sur mon année 2023 peuvent s'illustrer (au moins indirectement) par quelque chose qui s'est passé ou que j'ai réalisé pendant Japan Expo.

Autrement dit, la question de savoir quel est l'intérêt de faire un bilan de Japan Expo 2023 en 2029 serait tout à fait entière si Japan Expo 2023 avait été une Japan Expo comme une autre. Mais *parce que c'était en 2023* cette édition du salon s'est avéré être ma première Japan Expo post-confinement, ma première Japan Expo depuis que j'ai commencé le travail, ma première Japan Expo depuis que je commence vaguement à réellement vivre le fait d'être "plus tout jeune™™", ma première Japan Expo où j'avais absolument (mais alors *absolument*) rien à faire de spécial (c'est à moitié faux mais j'y reviendrai), ma première Japan Expo depuis Miku Expo 2020, ma première Japan Expo depuis le début de mon obsession pour Umamusume Pretty Derby, etc. Plein d'éléments légèrement différents par rapport à mes Japan Expo habituelles, et qui ont changé avec plus ou moins d'impact mon vécu du salon cette année en particulier (changement, renouveau, toussa toussa, hop, pirouette et je retombe sur mes pieds (et m'éclate les genoux au passage sans doute)).

Du coup, autant ces dernières années mes "bilans" Japan Expo™ étaient surtout sur feu Twitter (vastement moins d'effort), autant ça convient pas pour cette fois car, étant en 2023, cette Japan Expo 2023 était la Japan Expo des premières (ou presque) fois. Ne vous y méprenez pas, c'est loin d'être ma première Japan Expo. C'était en 2010, et après ça j'ai fait Japan Expo chaque année assidument, excepté en 2017… et en 2022. Donc si vous avez bien suivi, cette année, c'était....

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